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GR10 - La grande traversée des Pyrénées

(réalisé)
Ce carnet est une copie des notes prises quotidiennement durant le trajet.
 
Total kilomètres : 907km
Total dénivelé : 53 550m
randonnée/trek
Quand : 08/07/23
Durée : 38 jours
Carnet publié par Jacquesdupont le 11 févr.
modifié le 13 févr.
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en train
Coup de coeur ! 415 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : J36 - Mas de la Fargassa → Las Illas (mise à jour : 10 févr.)

Distance section : 19km
Dénivelées section : +1238m / -1323m
Section Alti min/max : 539m/1389m

Description :

Les Kilomètres et les dénivelés différent de mon application.

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Le compte-rendu : J36 - Mas de la Fargassa → Las Illas (mise à jour : 10 févr.)

20 kilomètres
Dénivelé + 1103m
Dénivelé - 1181m
(selon l'application Sitytrail)

Grasse mat', je me lève vers 7h30 et prépare mollement mes affaires. Je quitte le Mas de la Fargassa, ses poules, chevaux, chats et chiens, il est presque 9 heures.

Lorsque les pourcentages de la pente viennent à augmenter, je constate que je n'ai pas d'énergie aujourd'hui, le souffle est court. Je ne sais pas si c'est mes jambes et mon esprit qui se croient déjà à Banyuls, ou si c'est juste un manque de sommeil, sans doute un peu des deux. Toujours est-il qu'il faut bien atteindre le roc de France, et se farcir la montée. Je mets en veilleuse les complaintes et m'attelle à la tâche, et enfin j'atteins le coll del Pou de la Neu. Maintenant je peux me lancer dans la descente en me laissant rouler, c'est réconfortant.

Le final se fait par une petite route bitumé, ça a le mérite de me demander peu de concentration, mais le désavantage de bien renvoyer la chaleur. J'arrive à Las Illas (prononcez La Ziyasse) je m'installe directement à l'air de bivouac mis en place par la commune, il y a déjà pas mal de monde dans l'aprem. J'attends l'ouverture de l'auberge en haut du village pour prendre une bière, comme l'entièreté de la terrasse composée de randonneurs. Je prends aussi le repas qui sera très bon, et gage d'énergie pour demain je l'espère.

Je retourne au bivouac, et m'endors difficilement entre un chenil où ça aboie et une musique lancinante pas très loin.




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