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GR10 - La grande traversée des Pyrénées

(réalisé)
Ce carnet est une copie des notes prises quotidiennement durant le trajet.
 
Total kilomètres : 907km
Total dénivelé : 53 550m
randonnée/trek
Quand : 08/07/23
Durée : 38 jours
Carnet publié par Jacquesdupont le 11 févr.
modifié le 13 févr.
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en train
Coup de coeur ! 415 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : J3 - Ainhoa → Bidarray (mise à jour : 11 févr.)

Distance section : 20.2km
Dénivelées section : +896m / -889m
Section Alti min/max : 115m/714m

Description :

Les Kilomètres et les dénivelés différent de mon application.

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Le compte-rendu : J3 - Ainhoa → Bidarray (mise à jour : 11 févr.)

Temps de marche : 5h55
21 kilomètres
Dénivelé + 924m
Dénivelé - 916m
(selon Sitytrail)

La nuit a encore été bien fractionné, éveillé, le clocher et les brebis m'ont tenu compagnie.
Après un bon petit dej, je pars tardivement à 8h15.

L'étape commence par un chemin de croix qui grimpe jusqu'à la Chapelle de l'aubépine. À proximité se trouve un calvaire : trois crucifiés et quelques stèles. En les doublant, je m'engage pour un bon moment sur une alternance de routes empierrées et sentiers que je déroule. Pas de hameaux ou villages aujourd'hui, je suis dans le vert.

Bouquet final dans le dernier tiers d'étape : une très belle descente dans les éboulis après col d'Espalza. Quelques longes sont là pour aider dans cette étroite descente caillouteuse. Je passe à côté d'une grotte dont la roche suinte, j'imagine que c'est la délicatement dénommée "Grotte du Saint-qui-sue" dans le topo guide.

En bas coule Le Bastan, petite rivière qui donne envie de se baigner, surtout avec la chaleur du jour. Au premier pont je ne me laisse pas encore tenter, préférant voir plus loin. Je n'aurai pas dû, les eaux deviendront inaccessibles. Au lieu de ça j'arrive à Bidarray à 14h où les seules âmes qui vivent sont quelques randonneurs qui attendent sur le parvis de l'église, le bivouac n'est pas encore ouvert, et les quelques petits commerces sont pour le moment fermés. Une invitation à réduire un peu l'allure les prochains jours.
Je m'installe sur la terrasse d'un bar, à l'ombre d'un platane, et entame la conversation avec un randonneur en attente aussi.

Dans l'après midi je retrouve Anton qui vient d'Allemagne (il était au bivouac à la ferme hier mais j'avais pas eu l'occasion de discuter avec lui). Grâce à mes 8 années d'études en allemand de la 6eme à la terminale, je parle anglais avec lui. Peu après, Olivier et Sylvie (le couple) rejoignent le pré où sont plantés les tentes. Eux ont profité, à raison, de la baignade.

La fin de journée et son rituel classique : installation de la tente, douche, lessive, recharge du téléphone etc.. Seule nouveauté aujourd'hui : course à la petite supérette pour le repas du soir et le petit déjeuner / grignotage du lendemain. Repas que j'ai dû protéger, une poule a failli partir avec ma baguette une première fois, l'embarquant avec son bec, pour plus tard réussir à picorer dedans. Une soirée intense en émotion donc.

Il est 22h20, je me couche.
Gute Nacht!


En bas à gauche, c'est l'ombre d'un vautour qui passe devant le soleil.
En bas à gauche, c'est l'ombre d'un vautour qui passe devant le soleil.
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