édito n°14
On passait des heures ( ) à lire écouter et découvrir ce qui était nouveau.
Le soucis est que mon nouveau libraire (enfin maison de la presse) est nul, archi nul. C'est déjà une galère pour commander la moindre carte IGN du coin, en plus il est pas aimable et pas moyend e commander Carnet d'Aventures.
Mon ancien étant à 100 bornes (aller-retour), j'y vais moins souvent, et je me suis abonné.
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et dire qu'il n'y a pas si longtemps, des gens vivaient dans un "Bled paumé (250 hab) ds le 45", sans chouette libraire et sans internet... mais comment faisaient-tils ?!
J'avoue habiter un très grand bled (1 millions hab) au centre de l'Europe et qui compte quelques bonnes librairies.
Mon soucis est de voir ces bonnes librairies disparaître (faute de clients conscientisés?) ou (pire?) d'être transformées en horribles Relays formatés. Ce jour-là je m'abonne, promis !
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Pour découvrir des magazines il faut que le "libraire" soit motivé pour le recevoir et le mettre en en rayon (en France la loi Bichet les y obligeait), s'il n'y a plus d'obligation dans ce sens, pourquoi s'embêterait-il avec de nouveaux petits magazines (de petits magazines en général, nouveaux ou pas) très peu rentables pour lui. Il s'embêtera s'il a de la conscience pro (et heureusement il y en a), mais j'ai bien peur que pour beaucoup, il n'y ait d'abord une question de rendement et là de nombreux petits magazines vont avoir des soucis. Les petits éditeurs se regroupent voir le site du Collectif des éditeurs de presse indépendants
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Inscription : 29/03/08
Lieu : 38500 VOIRON
Je propose donc de mettre en ligneune pétition et incite tout le monde, lecteurs et moi le premier à la signer..
Bises, Lolo
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La vie n'est pas facile, et celle du libraire n'échappe pas à cette règle : horaire indécent, marge réduite, pressions des éditeurs et des diffuseurs, pressions aussi des clients poussés par le tout gratuit tout internet...
Si cela ne tenait qu'à lui, il ne vendrait ni tabac ni Lotto, mais les quelques miettes de % sur ces gros volumes assurent une bonne partie de son chiffre d'affaire, donc...
Il voit 2 raisons qui poussent les gens à s'abonner : la bonne est géographique, mieux vaut s'abonner que rouler 40km jusqu'à une librairie; la mauvaise est pécunière, le lecteur s'abonne pour le 12 au prix de 10 et le cadeau gratuit.
La qualité n'a pas de prix (exemple de XXI où l'abonnement revient au prix au numéro en kiosque et sans cadeau, et ça marche).
En restant prudent par rapport à la situation française, il finit par une question : la loi Bichet qui obligeait à une diffusion nationale n'était-elle pas in fine un gâchis d'imprimerie? Combien de non-vendus pour couvrir tout le territoire ? Exemple caricatural : faut-il réellement imprimer et placer un Tracteurs Magazine dans chaque kiosque Parisien?
Chèvre-choutiste, je propose les pistes de réflexions suivantes :
Les éditeurs indépendants doivent bien entendu sensibiliser les lecteurs et les élus à ce problème de diffusion.
Les éditeurs indépendants devraient s'allier avec les libraires indépendants pour trouver des solutions communes.
Par exemple, en fonction d'un seuil de diffusion à préciser, les diffuseurs et kiosques devraient assurer une rayonnage minimum à la presse indépendante, avec une rotation des titres, donnant leur chance à tous les projets.
Les titres dont le tirage vendu atteind le seuil de diffusion fixé seraient placés d'office. Les autres "tourneraient" de mois en mois de kiosque en kiosque à la recherche de leur public ou seraient commandés en dépôt d'office chez leur libraire habituel par des lecteurs devenus fidèles.
Personnellement, je continuerai à soutenir les Carnets d'Aventures en achetant chaque numéro chez mon libraire, cela vous fait déjà un lecteur "rentable" assuré - y a pas de honte à parler gros sous
En espérant que vous trouviez des solutions écologiques et économiques durables à votre projet,
Et en attendant avec impatience le n° 15 bien sûr!
Vincent.
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Dans l'édito du N°14, tu appelles les lecteurs conscientisés à s'abonner à leurs publications préférées.
J'aimerais formuler quelques remarques à ce sujet :
* sans mon libraire, jamais je n'aurais découvert Carnets d'Expé, ni acheter chaque numéro jusqu'à ce n°14 de Carnets d'Aventures;
* sans mon libraire, jamais non plus je n'aurais lu d'autres magazines hors du commun comme XXI par exemple pour citer ma dernière découverte;
* sans mon libraire, je ne pourrais pas feuilleter chaque semaine, chaque mois, un nouveau magazine ou le nouveau numéro d'un magazine existant;
* sans mon libraire, je n'aurais pas le choix, après les avoir feuilletés, d'acheter ces magazines, ou pas...
* je fait la même chose pour la presse quotidienne, en fonction du sommaire je choisis tel ou tel titre, ou rien ce jour-là...
* m'abonner à certain d'entre-eux me donnerait l'impression de me lier à un support, un ton, un point de vue;
* m'abonner me priverait de mes visites chez mon libraire, et donc de nouvelles découvertes potentielles;
* enfin m'abonner priverait mon libraire d'un client et donc de revenus.
Tout bien considéré, je ne peux me résoudre à remercier de cette façon celui grâce à qui j'interviens finalement sur ce forum
En terme plus large, je comprends la logique, voire la nécessité financière, du système d'abonnement, mais j'ai du mal à y voir une panacée pour sauver une certaine presse "main stream" en déroute, dont Canets d'Aventures ne fait pas partie assurément.
Longue vie aux Carnets (avec et sans abonnement...),
Vincent.
PS: mon libraire tient une libraire "à la Belge", quelque chose entre le kiosque "à la Française" (genre Relay) et la librairie de qualité (qui vend essentiellement des livres). On y trouve des quotidiens et des magazines mais aussi des livres, de la papeterie, des cigarettes, le Lotto, 6 jours sur 7 avec le sourire.
PPS : le seul problèmes des Carnets, à mon sens, est d'être beaucoup plus mal distribué en Belgique que certains magazines de montagne par exemple. D'où l'intérêt de bien s'entendre avec son libraire pour qu'il soit derrière le diffuseur
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