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Laponie suédoise (Kungsleden par les variantes)

(réalisé)
L'idée de cette itinérance est de skier sur des variantes en évitant autant que possible le chemin principal. Les étapes vont jusqu'à 35km/jour théorique sur le plan, plus si je dois chercher où passer sur le terrain, mais cela devrait me permettre de découvrir des vallées peu fréquentées avec sans doute des sections hors balisage. Au programme 10 étapes pour 12 jours de dispo, car ma petite expérience de ce milieu m'a déjà appris que rien ne se passe vraiment comme prévu.

La trace GPS est celle dessinée avant mon départ. Elle n'indique pas les passages exactes où passer, ce qui en hiver n'aurait pas de sens.

Film - Reportage : A venir

Facebook : www.facebook.com/72rayonsdespoir
ski nordique
Quand : 20/03/23
Durée : 12 jours
Carnet publié par JB_Dijon le 15 avr. 2023
modifié le 19 avr. 2023
Mobilité douce
C'est possible (ou réalisé) en train
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Vue d'ensemble

Le topo : J6-J7 (mise à jour : 15 avr. 2023)

Description :

J6. Samedi 25 mars. 22 km. D+ 350, autant en descente.
J7. Dimanche 26 mars. 20 km. D+50 D-300.

Le compte-rendu : J6-J7 (mise à jour : 15 avr. 2023)

Jour 6. Salka => Hukejaure. 22 km. Cette journée c'est celle de la fatigue accumulée qui se manifeste. Le soleil est au rendez-vous, le froid aussi qui se fait ressentir plus ou moins aussi selon l'exposition au vent. Les paysages sont beaux, méconnaissables en comparaison à l'année dernière lorsque je suis passé avec une visibilité réduite. Mais cette fois-ci ce n'est pas mon corps qui est dans le blizzard, mais mon esprit. J'avance par automatisme, sans même m'en rendre compte. Le refuge de Hukejaure est perdu au milieu de l'immensité blanche. Et aussi improbable que cela puisse être, je partage le dortoir avec Michel et Thierry, deux Français rencontrés l'an passé dans le train de nuit. Comme à leur habitude ils voyagent en pulka-tente, et exceptionnellement ils dorment dans le refuge pour échapper à la vague de froid de ces derniers jours, en se réchauffant à la chaleur du poêle. Le monde des activités nordiques est décidément un bien petit monde.

Jour 7. Hukejaure => Sitasjaure. 20 km. Ce troisième circuit alternatif est de loin mon préféré. Sans cette expérience, je serais sans doute rentré avec un petit goût d'amertume. La Kungsleden de cette année n'était pas celle de l'an passé. Grand soleil sans vent fort synonymes d'une nature qui n'est pas en mouvement par la neige soulevée (c'est dur à gérer mais beau), de fait les traces sur la neige ne sont pas effacées et surtout "trop" de monde en chemin ou le soir dans les refuges. Ici je retrouve enfin de grands espaces, il n'y a pas de traces au sol, ni de croix rouges pour me guider, les reliefs s'estompent si bien qu'il n'y a pas de vallée encaissée pour m'indiquer la direction. Ma boussole et ma carte ont enfin repris du service. Je suis heureux.
Jour 6. Le plaisir de sortir de la piste balisée.
Jour 6. Le plaisir de sortir de la piste balisée.
Jour 6. Je me dirige dans la vallée qu'on aperçoit un peu plus loin à droite.
Jour 6. Je me dirige dans la vallée qu'on aperçoit un peu plus loin à droite.
Jour 6. La satisfaction de chercher soi-même le meilleur chemin possible.
Jour 6. La satisfaction de chercher soi-même le meilleur chemin possible.
Jour 6. Traversée d'un lac (j'en traverse généralement plusieurs par jour).
Jour 6. Traversée d'un lac (j'en traverse généralement plusieurs par jour).
Jour 6. En hauteur, les reliefs sont moins marqués, rendant le repérage pas toujours aisé.
Jour 6. En hauteur, les reliefs sont moins marqués, rendant le repérage pas toujours aisé.
Jour 6. Quand je vois ces paysages, je me dit que le retour à la maison risque d'être bien difficile.
Jour 6. Quand je vois ces paysages, je me dit que le retour à la maison risque d'être bien difficile.
Jour 7. Petit-déjeuner avec Michel et Thierry avant que chacun ne reprenne sa route, eux du leur en pulka, et moi du mien mon sac sur le dos.
Jour 7. Petit-déjeuner avec Michel et Thierry avant que chacun ne reprenne sa route, eux du leur en pulka, et moi du mien mon sac sur le dos.
Jour 7. En avant, direction le premier grand lac de la journée à traverser.
Jour 7. En avant, direction le premier grand lac de la journée à traverser.
Jour 7. Voici à quoi ressemble mes prises de vue. C'est du boulot, sans compter le soir le tri des photos et la rédaction.
Jour 7. Voici à quoi ressemble mes prises de vue. C'est du boulot, sans compter le soir le tri des photos et la rédaction.
Jour 7. A l'approche du déversoir du lac, l'eau en mouvement apparait sur une trentaine de mètres.
Jour 7. A l'approche du déversoir du lac, l'eau en mouvement apparait sur une trentaine de mètres.
Jour 7. En rive gauche avant de redescendre sur le deuxième grand lac de la journée, j'observe la topographie et le cap à prendre.
Jour 7. En rive gauche avant de redescendre sur le deuxième grand lac de la journée, j'observe la topographie et le cap à prendre.
Jour 7. Un petit coup d'oeil en arrière, il n'y a pas foule.
Jour 7. Un petit coup d'oeil en arrière, il n'y a pas foule.
Jour 7. A l'abri du vent, derrière un monticule de neige, les -20°C réels ne sont plus un souci pour déjeuner assis tout en prenant le temps d'admirer le paysage.
Jour 7. A l'abri du vent, derrière un monticule de neige, les -20°C réels ne sont plus un souci pour déjeuner assis tout en prenant le temps d'admirer le paysage.
Jour 7. En arrivant à Sista, le paysage est défiguré par une centrale hydroélectrique qui génère des pylônes un peu partout.
Jour 7. En arrivant à Sista, le paysage est défiguré par une centrale hydroélectrique qui génère des pylônes un peu partout.
Jour 7. Totalement seul au refuge de Sista, un cacao chaud me permet de recouvrer des forces avant de m'atteler à la logistique de l'entre deux journées.
Jour 7. Totalement seul au refuge de Sista, un cacao chaud me permet de recouvrer des forces avant de m'atteler à la logistique de l'entre deux journées.
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