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De Lanester à Hondarribia par la Vélodyssée

(réalisé)
Echange de textos pendant l'été avec David qui est parti pédaler sur la Vélodyssée. De Roscoff à Hendaye, l'intégrale s'il vous plaît ! Il m'a bigrement fait envie le lascar. Je n'avais jamais entrepris de périple à vélo, cela commençait à me démanger, et je n'en suis pas revenu du nombre de kilomètres qu'il avalait quotidiennement. Je me suis dit : "Allez, chiche ?". La Vélodyssée, la partie qui m'intéressait tout du moins, semblait en effet un bon terrain de jeu pour une première virée à petite reine : c'est un parcours avec peu de dénivellé.
Le territoire de l'Union Européenne compte 17 itinéraires cyclables de longue distance. L'EuroVélo 1 relie le Cap Nord (Norvège) au sud du Portugal. Ce parcours totalise 11 150 km. La Vélodyssée correspond à son tracé sur le territoire français : 1200 km de Roscoff à Hendaye.
En partant de Lanester, je souhaitais la rattraper à Saint-Brévin-les-Pins, à la sortie du pont de Saint-Nazaire.
vélo de randonnée
Quand : 12/09/21
Durée : 12 jours
Carnet publié par Renan le 26 mars
modifié le 26 mars
137 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : Jour 12 (mise à jour : 29 déc. 2022)


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Le compte-rendu : Jour 12 (mise à jour : 29 déc. 2022)

10h-13h45
Bidart/Hendaye (camping municipal)
67 km
  
Mes voisins camping-caristes allemands ont été bruyants hier soir. C’est le problème avec le vin français. Je le leur ai fait comprendre à 00h45. Courtoisement, s’entend.

Départ pour Biarritz à 8h. Tout est empaqueté, ne restera que la tente à ranger en repassant au camping.
Autant hier après-midi c’était la véritable cohue au Rocher de la Vierge, autant là c’est paisible. Seulement un couple de pêcheurs. J’ai l’impression de ne pas être au même endroit.
Le soleil se lève sur Biarritz et ses magnifiques édifices.
Je n’ai pas le courage de pédaler jusqu’au phare, assez loin, et me contente des abords de la plage et du front de mer. Ce qui vaut déjà le coup d’œil !

Le soleil se lève sur Biarritz.
Le soleil se lève sur Biarritz.
Le phare, de loin seulement.
Le phare, de loin seulement.
Rocher de la Vierge.
Rocher de la Vierge.
La plage et le Casino. Recto...
La plage et le Casino. Recto...
Et verso.
Et verso.
Retour au camping après ces 10 kilomètres de mise en cuisses. Rangement des affaires sur le porte-bagages et direction Saint-Jean-de-Luz.
 
Ce sera une petite journée pour ce qui est du kilométrage mais vraisemblablement pas en ce qui concerne le nombre et le dénivelé des côtes. Ils sont loin les longs plats landais !

En arrivant devant la plage de Saint-Jean-de-Luz, un panonceau Vélodyssée annonce la direction d’Hendaye. Je touche au but !

Lectrice à l'Océan.
Lectrice à l'Océan.
Joli parc à Ghetary.
Joli parc à Ghetary.
C'est plus vallonné par ici !
C'est plus vallonné par ici !
Des fois qu'on tomberait à l'eau !
Des fois qu'on tomberait à l'eau !
Plage de Saint-Jean-de Luz. Fort de Socoa derrière, texto devant.
Plage de Saint-Jean-de Luz. Fort de Socoa derrière, texto devant.
Le port.
Le port.
Cimetière aux éléphants basques.
Cimetière aux éléphants basques.
Puis c’est la magnifique route de la Corniche Basque. Quel bouquet final !
La chaussée est rétrécie pour risques d’effondrement côté océan. Les voitures passent un peu trop près à mon goût. On rêverait que tout ne soit que piste cyclable.
Depuis la Corniche basque.
Depuis la Corniche basque.
11 jours et quelques 1000 km après le départ : HENDAY !
 
Je m’arrête au panneau marquant l’entrée de l’agglomération. Allez hop, un petit selfie ! Ha oui mais mince, le nom de la ville apparaît inversé. Je décide d’attendre une bonne âme qui voudra bien immortaliser cet auguste moment. C’est que je veux envoyer ça à tout le monde, moi ! Bon, ce n’est pas la foule. J’attends, j’attends… Ha, un couple de piétons se rapproche. Clic ! Merci m’sieur dame !
Content !
Content !
J’avais repéré deux campings proches de la plage. Le premier a déjà clôturé sa saison. Un riverain m’informe que c’est le cas de nombreux établissements. Mince. Heureusement, il est tôt, j’ai le temps de prospecter. Ce monsieur m’indique quand même le camping municipal tout proche. Tiens, je n’en avais pas entendu parler. J’y vais sans trop y croire et… c’est encore ouvert ! Il s’agit en fait du second camping que j’avais référencé. En surplomb de la magnifique plage d’Hendaye. L’accueil est fermé, je m’installe, on verra les formalités plus tard.
La plage est en bas du camping.
La plage est en bas du camping.
Programme de l’après-midi : chasse aux cartons pour emballer le vélo qu'il va falloir démonter pour le train et passage à la gare histoire de voir comment ça s’organise. J’avais dans l’idée de trouver un magasin de cycles mais on m’apprend qu’il n’y en a pas ici : c’est raté pour un gros emballage aux bonnes dimensions.

Sur place, le chef de gare m’annonce que protégé de carton le vélo sera refusé. ???
" Il faut une housse. "
" Une housse ? Et je vais trouver ça où ? "
" A Décathlon. "
" A Décathlon ? Et il y a un Décathlon ici au moins ? Je ne vais pas faire un aller-retour à Biarritz ou je ne sais où. "
" Oui, il y en a un. "
Je fais part de mon incompréhension devant le nombre de places pour vélos mises à disposition à bord des TGV : pas dix, pas cinq, mais seulement deux ! Au bout de la Vélodyssée, certainement l’un des itinéraires cyclables les plus empruntés de France et de Navarre. C’est incompréhensible. Amis pédaleurs, il reste du travail auprès des décideurs.
" Mais la SNCF vous permet de transporter gratuitement votre vélo si vous le démontez. "
Oui, bon… J’aurais préféré débourser les 10 €.
Dimensions à respecter pour le colis vélocipédique : 120 cm de longueur, 90 cm de hauteur.
 
Allez, pédale, pédale, direction le Décathlon. Point de housse de transport pour vélo ici. Je ne suis aucunement victime d’une rupture de stock, ils n’en vendent tout simplement pas. Je relate ma conversation avec le chef de gare sur les conseils de qui j’ai atterri ici.
" A la gare, ils nous envoient les cyclistes sans savoir. "
Le vendeur pianote, je trouverai mon bonheur au magasin d’Irun. Mais il vérifie et m’apprend que le site n’est pas accessible à vélo, c’est au bord de l’autoroute. Mr Bricolage, Feu Vert… ? Bien gentil, mon interlocuteur essaie de me dépanner.
" Si vous ne trouvez pas de housse, une bâche de protection pour extérieur et du gros scotch devraient faire l’affaire. "

Retour à la gare avant tout achat afin d’avoir l’aval de l’administration ferroviaire. Le chef de gare est absent et on m’informe que de toute façon c’est le contrôleur du train qui aura le dernier mot :
 " Oui c’est bon, vous pouvez monter."
Ou
 " Non, ce paquet n’est pas conforme, vous ne pouvez pas le faire voyager."
Me voilà bien avancé.

Je visite plusieurs enseignes et me décide pour une bâche et du scotch. Je ne vois pas pourquoi cela ne conviendrait pas.

Je retourne une dernière fois à la gare pour avancer mon départ à demain : je souhaitais rester une journée de plus pour visiter mais cette histoire d’empaquetage me gâche un peu la fin. Les trains sont complets. Bon, départ samedi comme prévu alors.
Les aller-retours à la gare permettent de visiter un peu, c'est toujours ça.
Les aller-retours à la gare permettent de visiter un peu, c'est toujours ça.
Cygne noir. Magnifique.
Cygne noir. Magnifique.
Gueuleton ce soir sur l’herbe : spécialité locale de chez le traiteur, fromage, bouteille de rouge.

A la frontale, mais gueuleton tout de même.
A la frontale, mais gueuleton tout de même.
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