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L'équipe se met à nu : Anthony

publié le
21 mars
50 lecteurs
Lecture 4 min.

Et si on profitait de l'anniversaire des 20 ans du mag pour vous en dire un peu plus : qui se cache vraiment derrière les habituels portraits en fin de magazine ? À quoi ressemblions-nous il y a 20 ans ? Qui sommes-nous, aussi, en dehors de Carnets d'Aventures ? L’équipe se dévoile ici, en toute transparence. Vous ne verrez plus de la même façon ces visages souriants...


Rencontre avec Anthony

Graphisme, rédaction, tests matériel ; rejoint Carnets d'Aventures en 2015

À quelle occasion t’es-tu essayé au bivouac ?

Été 2007. Je déambule sur les forums – réseaux sociaux de jadis ! – pour trouver une idée de voyage. Par hasard, je découvre la MUL et c’est le déclic : j’aimerais randonner avec une si petite maison sur le dos ! Sur le forum, je trouve un compagnon avec qui nous faisons le tour des Écrins. Depuis, l’envie de bivouaquer ne m’a plus jamais quitté, à condition d’avoir un matelas correct… Pour faire des économies (de poids, mais surtout d’argent !), j’étais parti avec un modèle à peine plus efficace qu’un pare-soleil et je l’ai bien regretté !

Quel est ton petit plaisir coupable en voyage ? Sans limite de poids ni d’encombrement, qu’emporterais-tu ?

En voyage, je n’ai de cesse de penser au prochain intermède gourmand… et je mets volontiers les bouchées doubles pour croquer quelques délices d’une boulangerie ou autre bonne échoppe. Il y a tant de spécialités régionales à découvrir ! Sans limite de poids, je favoriserais un matelas ultra large (encore lui !) et une couette XXL, pour dormir dans n’importe quelle position.

Que t’apporte le bivouac dans la vie de tous les jours ?

Une piqûre de rappel pour me contenter de peu. C’est un poncif, certes. Mais dans le tumulte du quotidien, pavé de to-do lists interminables et de recherche de temps de cerveau disponible, ces instants de déconnexion sont pour moi une parenthèse nécessaire pour tâcher de revenir à l’essentiel. À condition de couper le téléphone ?

Qu’est-ce que tu apprécies le moins ?

Une belle soirée de bivouac va crescendo sur l’échelle du plaisir : monter la tente quand le soleil décline sur l’horizon, profiter d’un bon repas, puis se glisser dans son duvet douillet. Sauf qu’il faut aller faire la vaisselle et se brosser les dents. Par temps froid (donc eau glaciale), ces tâches enrayent la mélodie du parfait bivouac. On s’en occupe demain !?

D’ailleurs, raconte ta pire nuit en bivouac !

Des chiens aboient, de plus en plus près. Entre lui et nous, moins d’un mètre et un tissu qui ne fournit aucune protection, sauf visuelle. Je choisis de siffler comme si je voulais jouer avec lui. Dans ma tête, c’était ma dernière cartouche. Aussitôt rassuré, il jappe et s’en va. Ou(a)f.

Un plaisir coupable avouable du quotidien ?

Une addiction au beurre. Je peux dégommer une demi-plaquette de beurre sans sourciller, en quelques minutes. La légende raconte qu’étant né à Brest, j’ai du kouign-amann qui coule dans les veines.

Et un plaisir coupable inavouable ?

M’affaler dans un canapé et regarder Fast&Furious ou Dikkenek, pour la énième fois. Bière et chips de rigueur, évidemment.

Que changerais-tu pour tendre vers un mode de vie plus écologique ?

Je regrette presque de kiffer autant d’activités ! L’année dernière, grâce à des blessures, j’ai retrouvé le goût du voyage sobre – juste à pied ou à vélo – sans but précis, et sans voiture. Comme un retour à l’essentiel, tout m’a semblé plus simple, plus doux, donc plus écologique.

Dans un monde parallèle où le voyage/bivouac/sport n'existe pas, quels seraient tes hobbies ?

En tant que codirecteur artistique autoproclamé, j’ai un penchant pour quelques disciplines plus ou moins qualifiables de créatives…
En voyage, que sais-tu faire maintenant que tu n’arrivais pas avant ?
Renoncer ! Avec de moins en moins de frustration… Enfin j’y travaille.

Y a-t-il un projet que tu aurais aimé avoir déjà réalisé ?

J’ai parfois un peu honte de parcourir de merveilleux espaces naturels avec une telle méconnaissance de leur faune et flore. Puis j’ai l’impression d’avoir une mémoire de poisson rouge (tu l’as ?). Et si j’y mettais autant d’énergie que pour apprendre à voler ? Rendez-vous à la prochaine bonne résolution… tenue !

En voyage, que supportais-tu avant que tu ne supportes plus maintenant ?

La fatigue ! Aussi, j’aime me rappeler l’indulgence heureuse des premiers temps. Pas le bon matelas ? Une préparation sommaire ? Pas grave, j’y allais quand même. Une bonne philosophie, tant que ça ne verse pas dans l’insouciance.

Aimerais-tu voyager comme autrefois ? Est-ce que c’était mieux avant ? Est-ce que ça fait de toi un vieux con ?

La nostalgie a l’incroyable pouvoir d’effacer tous les désagréments. Donc vu d’aujourd’hui, c’était mieux avant. Mais il y a quelque chose de beau dans certains récits d’aventures du siècle passé, que je ne pourrai pas revivre. Rupture technologique oblige. Mais bon, mon smartphone me dit à combien de kilomètres se situe la prochaine boulangerie…

Quel serait ton voyage fantasmé ?

Un voyage immobile où je (ré)apprendrais à m’ennuyer.

À quand remonte ton ailurophilie ?

Potiron. Pourtant, j’étais plutôt team chien à la base. Il est doué le roux.

2003 : fin d’adolescence, mes années skateboard... quand je ne geekais pas sur l’ordinateur familial.
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Été 2007.
GR54, l’expérience initiatique.
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Beurre et sucre.
La base d’une alimentation saine, non ?
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Merci le packraft !
Encore de nouvelles perspectives de voyages.
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Normandie.
Un voyage marquant à bien des égards.
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Rouler à 3000 m entre frères, une chance !
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